Histoire

Je m'appelle Alexandra Fedorova et Flow'rs est mon projet d'âme né à Amsterdam. À travers mes œuvres, je donne vie à des fleurs fanées : je capture leur dernier instant d'existence, leur dernier souffle, je le mets dans un cadre vintage et je vous donne l'occasion de les contempler.

En déménageant à Amsterdam il y a 4 ans, je me suis sentie inhabituelle, avec beaucoup de sentiments contradictoires. D'un côté, je ressentais de la joie pour toutes les nouvelles choses, je découvrais de nouveaux endroits, j'installais notre nouvel appartement, mais de l'autre côté, la barrière de la langue, pas de travail et d'amis proches autour, pas d'opportunités de rencontrer quelqu'un que je connais ou même d'avoir une conversation.

Pour vivre plus confortablement aux Pays-Bas, j’ai dû inventer mes « rituels de stabilité ». L’un d’eux consiste à acheter des fleurs pour notre appartement, beaucoup de fleurs et à les placer dans différents coins de la maison. Elles apportent une sensation de légèreté, de fraîcheur et, bien sûr, rendent l’espace si magnifique.

Mais les fleurs ont tendance à se faner et elles le font de manière très belle. Ce processus m’a aidé à créer ma nouvelle « tradition florale » : avant de jeter les vieilles fleurs, je les mets dans l’évier et je rince le pollen. C’est comme une cérémonie de dernière ablution.
Au début, il y avait des pivoines. En mettant le bouquet dans l'évier pour faire mon rituel traditionnel, j'ai remarqué à quel point elles étaient belles. Il ne restait presque plus rien des fleurs elles-mêmes. L'eau a emporté le pollen et a écrasé tous les bourgeons en pétales. Et cela m'a tout simplement époustouflé. J'ai pris mon téléphone. J'ai allumé l'appareil photo et j'ai pris quelques photos de cette beauté fanée. Un peu de retouche. Et les photos sont sur les réseaux sociaux. Les commentaires que j'ai reçus sur cette photo m'ont époustouflé - les gens ont admiré à quel point la photo était inhabituelle, ils l'ont mise en fond d'écran sur leurs téléphones, leurs ordinateurs et ont également voulu la faire imprimer.

Et cette idée m'a beaucoup plu. Le processus de création du « chef-d'œuvre idéal » a donc commencé. Je me suis demandé comment je pouvais rendre ce projet unique. Le choix du papier. Mat ? Brillant ? Ce n'était pas suffisant. Quoi d'autre ? Les fleurs me rappellent l'art hollandais. Et puis, la toile ? La toile au lieu du papier ! Et des cadres vintage, pas faits sur mesure, mais trouvés dans des marchés aux puces aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Cela rendra chaque tableau spécial. Il n'y en aura pas d'autre comme celui-ci. Et aussi, du verre de musée, pour qu'il n'y ait pas de reflets qui pourraient vous distraire de la contemplation.

Et voilà ! Prêt ! Une nouvelle vie !